Traite de Garnier

TRAITE COMPLET

De la Chasse des Alouettes Au Miroir Avec le Fusil

Par le

COMMANDANT  P.GARNIER

 

Ces Commentaire sont extrait de la 2ème édition, de 65 Pages, de l’ouvrage de 1866 du Commandant Pierre Garnier.

La  1ère Edition étant de 1864 avec 36 Pages.

Les Commentaire sont basés d’après une Expérience acquise sur de 35 années.

Pour ce qui est des causes d’attraction du miroir.

Le Commandant Garnier signale que les miroirs équipés de grands morceaux de glaces ont été ensuite abandonné par tout le monde.  Par la suite on a adopté les miroirs avec des petites facettes.  Puis on a employé des clous brillants de très faibles dimensions.

Comment se fait il, qu’avec ces derniers miroirs, qui sont bien loin d’avoir l’éclat plus ou moins flamboyant des premiers, on obtienne des résultats égaux et même bien plus avantageux.  Il y a donc là autre chose qu’un simple effet de soleil réfléchi. Il convient que pour faire venir les alouettes de très loin, on doit se servir d’un miroir brillant, mais que pour la faire d’alter longtemps et à bonne  portée le flamboiement ne suffit pas.

Pour ce qui est de la forme de la tête.

Le Commandant Garnier a comme préférence la forme qui est assez généralement adoptée avec juste raison, la forme d’un chapeau à claque (Bicorne Empire à claque) surbaissé.

Tout autre forme d’ailleurs, est loin de réussir aussi, tant aux yeux de l’homme qu’à ceux plus difficile à tromper de l’alouette.

Pour ce qui du poids de la tête du miroir.

Le Commandant Garnier convient que la tête ne soit pas trop lourde, car elle fatiguera bien vite la main du tourneur et ébranlerai de suite le piquet fiché en terre.  Si au contrait son poids est trop faible elle deviendra insuffisante pour vaincre  la résistance continu de l’air et pour assurer l’enroulement régulièrement alternatif de la ficelle. Le poids convenable d’une tête est compris entre 270 et 315 Grammes, il va sans dire que la dedans se trouve compris le poids du pivot en cuivre destinée à recevoir la broche.

Il indique également que si la tête est trop lourde on peut l’alléger en creusant en dessous et que si au contraire elle est trop légère il y a la possibilité de la plomber de par et d’autre du pivot et dans le sens de la longueur afin de l’amener au poids qu’il vous conviendra.

Pour ce qui est du pied  Le Commandant Garnier confirme,   “je prêcherai toujours pour l’adoption du pied baïonnette, c’est-à-dire du pied coudé en fer plat parce qu’il est le plus simple et le plus solide et le plus commode de tous”.

Il convient, en outre que la partie qui s’enroule sur le pivot soit remplacée par un cordon d’excellent cuir graissé.  Le frottement étant mieux supporté par le cuir que par le chanvre. Il conseil également de ce munir de  son système et de deux têtes, l’une terne pour le soleil éclatant, et l’autre brillante quand il fera pâle.

Le miroir de ma collection correspond parfaitement à la description faite si dessus.

Une tête en noyer sans facette réfléchissante de 330 Grammes. (On remarque sur la photo que la tête a été allégée car elle a été évidée)

Une broche en acier et le pivot en cuivre.

Le piquet Coudé en Fer (Pied baïonnette)

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