1910 Verney-Carron Frères

Verney-Carron Frères de 1910

 

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Ce Miroir se compose :

1° D’une tête de Forme Lorraine et la partie basse du pied analogue à ceux de tous les autres miroirs.
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2° D’un moyeu M à frottements à billes se terminant par un carré destiné à recevoir la tête.
3° D’un pivot P dont l’extrémité supérieure porte le cône de frottement des moyeux et dont l’extrémité inferieure vient se fixer dans le pied même du miroir après avoir traversé la bobine mobile B don il va être question.
4° D’une bobine B tournant librement au tour d’un pivot P et sur laquelle s’enroule la ficelle. L’extrémité supérieure de cette bobine comporte deux piliers d’entrainement P’ P’.
5° D’un balancier régulateur R, mobile en O et traversant un étrier E.

FONCTIONNEMENT.

Lorsque le Miroir est au repos, le balancier dont nous venons de parler prend sous l’action de la pesanteur une position parallèle au pivot P et  par sa partie courbée entre en contact avec les piliers  P’ P’ de la bobine. Le chasseur tire-t-il sur la ficelle, immédiatement la bobine se met à tourner et par l’intermédiaire du balancier transmet son mouvement de rotation à la tête du miroir. Mais dés que ce mouvement commence, la force centrifuge oblige le balancier à abandonner la position verticale et petit à petit à perdre contact avec la bobine B qui s’immobilise sur le pivot P. Inversement, dés que la rotation de la tête diminue de vitesse le balancier se rapproche de la verticale, reprend contact avec la bobine qu’il entraîne et provoque ainsi l’enroulement automatique de la ficelle sur laquelle le chasseur n’a plus qu’à tirer à nouveau.

AVANTAGES.

Le pied seul muni du mécanisme, pouvait recevoir la tête de n’importe quel autre miroir déjà en usage.