1878 Roumeas
MIROIR à ALOUETTES de Mr ROUMÉAS.
ARQUEBUSIER à Besançon dans le Doubs.
BREVET du 12 MARS 1878.
Ce miroir était aussi appelé le miroir « Bisontin », par les chasseurs de l’époque simplement par ce que Mr ROUMÉAS était de Besançon.
Cette invention permet de rendre le miroir à alouette plus régulier et plus silencieux. Il supprime le bruit du frottement métallique, de la suspension du miroir, sur un pivot unique. Il permet au chasseur de régler lui-même l’instrument au moyen de la vis de réglage. Enfin, en rendant l’appareil plus portatif, sans oubli possible d’une seule des parties qui le composent. Une fois ajusté, il ne forme qu’un seul et unique objet. Ces divers résultats sont obtenus par les moyens suivants:
Le miroir objet de cette invention se compose des pièces distinctes dont voici la nomenclature:
Une tête de bois, de forme trapézoïdale (pyramide tronquée à base rectangulaire), incrustée de glaces en verre bleu et blanc. Cette tête, de 7 cm environ de haut sur environ 20 à 21 centimètre de base, est traversée de part en part dans son axe vertical par une tige de fer trempé, de 9 cm environ, munie d’une bobine de cuivre à sa partie inférieure, pour attacher la bielle qui communique le mouvement, et terminée à ses deux extrémités par des pointes coniques formant double pivot. La hauteur de ces pointes varie de 4 à 5 millimètres.
Une armature en fer, de forme trapézoïdale, composée d’une tige de fer, cylindrique de 5 mm de diamètre encadre exactement, sauf un vide de 4 à 5 mm. Les deux extrémités de cette armature viennent se souder, dans leur partie inférieure, à une petite plate-forme ellipsoïdale ou s’incruste et pivote la pointe inférieure de la tige porte tête.