1900 Blandin

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Miroir de Charles BLANDIN

Ainsi que sur sa Pédale et son Siège

Traités dans son ouvrage de 1900.

 

 

Comme l’indique Charles Blandin dans son ouvrage, votre pédale, votre siège et vous ne devez plus faire qu’un ; plus de gamin pour tirer la corde, la casser, aller remettre le miroir en mouvement ; c’est vous seul qui commandez tout l’appareil. Vous avez déjà vu fonctionner les pédales d’un piano, n’est-ce pas ? Ce ne sera pas plus difficile !

Le miroir compensateur se compose premièrement de la tête.

Tête surnommée par Charles Blandin la tête « vraie »

Nous voyons d’abord une monture très soignée en bronze ou en aluminium, montée comme  une baïonnette ; au centre de celle-ci un pivot d’acier, monté sur pointe, terminé par un carré servant à fixer la tête. La monture en bronze est pourvue en face de deux ouvertures pour faciliter la pose de la corde à boyaux huilée servant pour la traction ; c’est une corde à violon de ré ; ayez-en toujours un petit  rouleau dans le carnier. J’observe qu’il est bon que cette corde soit  souple ; pour cela il suffira de la tremper pendant vingt-quatre heures dans de l’huile.

Puis, c’est le ressort de rappel indépendant du miroir qui est réuni   par une corde à piano également huilée au pivot central.

C’est grâce à ce ressort que nous arriverons à faire exécuter vivement à la tête du miroir, ce mouvement d’aller et retour nécessaire, qui constitue tout l’attrait du miroir.

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