Comme l’indique Charles Blandin dans son ouvrage, votre pédale, votre siège et vous ne devez plus faire qu’un ; plus de gamin pour tirer la corde, la casser, aller remettre le miroir en mouvement ; c’est vous seul qui commandez tout l’appareil. Vous avez déjà vu fonctionner les pédales d’un piano, n’est-ce pas ? Ce ne sera pas plus difficile !
Le miroir compensateur se compose premièrement de la tête.
Tête surnommée par Charles Blandin la tête « vraie »
Nous voyons d’abord une monture très soignée en bronze ou en aluminium, montée comme une baïonnette ; au centre de celle-ci un pivot d’acier, monté sur pointe, terminé par un carré servant à fixer la tête. La monture en bronze est pourvue en face de deux ouvertures pour faciliter la pose de la corde à boyaux huilée servant pour la traction ; c’est une corde à violon de ré ; ayez-en toujours un petit rouleau dans le carnier. J’observe qu’il est bon que cette corde soit souple ; pour cela il suffira de la tremper pendant vingt-quatre heures dans de l’huile.
Puis, c’est le ressort de rappel indépendant du miroir qui est réuni par une corde à piano également huilée au pivot central.
C’est grâce à ce ressort que nous arriverons à faire exécuter vivement à la tête du miroir, ce mouvement d’aller et retour nécessaire, qui constitue tout l’attrait du miroir.