XVIIème Siècle

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C’est en 1660 dans l’ouvrage du Frère François Fortin (Religieux à l’Abbaye de Grandmont)

Dit le « Solitaire Inventif »

Que l’on découvre la première représentation graphique

d’un miroir à alouettes.

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Renseignements complémentaires sur l’ouvrage du Frère François [FORTIN].
Les Ruses innocentes, dans lesquelles se voit comment on prend les oiseaux passagers, & les non passagers. Et un traité très-utile pour la chasse. Par F. F. F. R. D. G. dit le Solitaire inventif. Paris, Charles de Sercy, 1688, in-4, avec 66 planches gravées sur bois à pleine page n’interrompant pas le chiffrage (dont 9 en dépliant). Basane fauve, dos à nerfs, pièce de titre (reliure du XIXe s.).
Il s’agit de la deuxième édition de cet ouvrage célèbre (la première est de 1660), reprenant exactement la même iconographie, de style très archaïque tant pour la technique (la gravure sur bois n’était alors plus guère utilisée en dehors des ouvrages de métiers ou populaires), que pour la représentation des pièges, armes et autres instruments. Thiébaud, 408-409. Estimation : 400 € – 500 €  

Miroir milieu XVIIème

Je me devais de vous présenter ce miroir : celui-ci est signalé comme étant la première représentation graphique dans l’ouvrage du Frère François Fortin dit le solitaire inventif. Ce miroir interpelle car il est évidement antérieur à cette représentation graphique. La tête me semble authentique à cette périodequant au pied il semble de fabrication plus récente. Ce qui se comprend aisément car le pied avait à subir le plantage en pleine terre et parfois l’humidité du sol. Sachant qu’il y restait parfois le temps d’une saison comme le plantoir du jardinier.

Le miroir présenté avec les deux photos est un miroir que j’ai réalisé entièrement et j’ai eu ensuite le mérite de pouvoir l’essayer. Le fonctionnement est tout à fait satisfaisant. Mise à part qu’il faille tirer énergiquement sur la ficelle pour qu’elle se dévide du pivot. Probablement dû au frottement de ce pivot dans sa cavité.

Son « chapeau » de forme France est solidaire d’une tige en fer ou pivot. Le pivot est introduit dans un percement prévu à cet effet dans le corps du pied qui lui est réalisé d’un seul morceau de bois taillé en pointe pour faciliter la mise en terre. Le pivot est percé pour être relié à une ficelle qui a la mission de faire tourner l’ensemble pivot/chapeau dans un sens puis dans l’autre par une simple traction et relâchement de cette ficelle.

       A cette époque ce genre de miroir, (qui n’est évidemment qu’une réplique, j’imagine peu fidèle) était utilisé par les oiseleurs et les chasseurs dans le bût d’attirer les oiseaux dans des nappes ou filets.

 Miroir XVIIème après modification.

Je vous présente à nouveau ce miroir après l’avoir transformé.

La transformation a consisté à réaliser une cavité dans la partie haute du pied. De façon à ce que le tirage de la ficelle ce face au milieu de la cavité qui est traversé par le pivot. Par la même occasion cela a réduit la friction du Pivot dans son logement.

Ensuite pour rendre l’ensemble pratiquement inusable j’ai ajouté deux rondelles en cuivre (voire sur la photo) Car à l’usage le pivot peut à la longue ovalisé le percement réalisé dans le pied.

Je n’ai évidemment pas oublié d’introduire une bille en acier, dans le logement du pivot, pour qu’il se pose sur de l’acier plutôt que sur du bois.

(La transformation a donné de la souplesse au tirage de la ficelle)

 

 

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