En ce qui concerne les appeaux, un modèle manufacturé était principalement utilisé.
Il est également dénommé « sifflet à alouettes ». Long cône en métal nickelé de 7 cm, avec une boule percée soudée à son extrémité, C’est le « reclain » de A. Blass, le sifflet de L. Raymond, celui de A. Simon etc. Chacun énonce sa façon de « sifflet l’alouette ». Par contre Piau- Beaurevoir, rédacteur technique au chasseur Français, n’est pas convaincu de son utilité. Même le comte de Buffon ne connaissait pas non plus cet instrument miracle ! Un des plus anciens fut celui qu’on fit avec un noyau de pêche usé sur une meule à aiguiser les outils, percé des deux côtés, d’un trou égal en grandeur et vidé en suite. (Aviceptologie Française de 1808). L’aviceptologie traite de l’art de prendre les oiseaux. D’autres appeaux de fabrications artisanales, sont réalisés notamment avec un os de mouton.
C’est un art que de savoir appeler l’oiseau avec un appeau. Il faut parvenir à entrer en « conservation » avec lui et ainsi le décider à venir à soi. Pour différente raisons, en migration les oiseaux de passage ont un instinct grégaire. Par conséquent un ou plusieurs oiseaux isolés viendront plus facilement à l’appel du chasseur. Mais cela reste variable en fonction de leur disposition du moment.
L’illustration de cet appeau est issue d’un tarif album de 1885 de la (MF). Nous vous présenterons ensuite les nouveautés concernant les années 1893 /1899/1906.
En 1910, les Directeurs de la « Manu » ignoraient vraisemblablement cet appeau magique, puisqu’ils ont proposé 96 modèles différents à la vente dans leur tarif album !