Ce tout nouveau modèle est à mouvement d’horlogerie comme les autres miroirs mais le remontage se fait à distance au moyen d’une corde. Il a donc sur le miroir mécanique ordinaire, l’énorme avantage de permettre au chasseur de ne jamais s’approcher du miroir pour le remonter. Car tout le monde comprend le manque de discrétion qu’il y a, à se déplacer, car l’alouette est excessivement méfiante. La tête est en beau noyer avec glaces de différentes couleurs et de différent diamètre en cristal taillées à facettes, les ailes contrariées imitent le vol de l’épervier.
En d’autres temps, les publicistes de la « Manu » indiquaient, pour favoriser la vente de certains miroirs : « imite à la perfection le volde l’épervier » ! J’ai observé de nombreux éperviers en vol, mais je n’ai jamais constaté la moindre similitude.
La tête épervier, du modèle mécanique qui se remonte à distance, n’est jamais représentée avec de grandes facettes sur les TA. Cependant je possède un modèle estampillé qui en comporte.
A propos de ce miroir, il a été vendu avec une tige métallique, destinée à le maintenir au sol lors de la traction exercée par la ficelle pour son remontage. (Ce qui était pertinent) Mais contrairement à ce que j’observe régulièrement, la ficelle ne passe pas dans l’anneau métallique placé sur le côté droit. Ce dernier étant disposé de manière à protéger la roue à gorge de cette tige métallique lors de la traction ! L’on doit pouvoir extraire cette tige du sol sans difficulté.
