Brevet NIQUET

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Brevet d’invention N°592.893 délivré le 9 Mai 1925 à Avignon à M.Georges NIQUET.

Pour un Miroir à Alouettes à Main, à Ailes Battantes.

Le Miroir qui fait l’objet de la présente invention apporte, aux dispositifs précédents, des modifications très caractéristiques qui en font un objet nouveau et intéressant.

Il se compose toujours de deux parties la A et la B  (fig.1) constituant le pied qui se fiche en terre. Il est terminé par une tige verticale en acier, portant à son extrémité supérieure une petite bille “b” en acier également, fixée par sertissage : la partie “A”, à laquelle sont fixés les miroirs, ainsi qu’il sera dit ci-après, s’emmanche sur la tige verticale en acier “t”, autour de laquelle elle pivote librement. A cet effet, l’extrémité inférieure de “A” est creusée pour recevoir un grain “g” en acier, formant le fond de l’évidement, et un tube en bronze “u” s’emboîtant exactement sur la tige “t”.

L’ensemble de ces dispositifs constitue un roulement à bille parfait, facilitant le mouvement de rotation de la partie supérieur “A”.

Les miroirs formés de 2 ou 3 branches mobiles (ailes),

Comme le montrent les figures 2 et 3, sont fixés à l’extrémité supérieure de la partie “A”, au moyen de charnières. Ce mode d’attache permet leur mouvement ascensionnel (ouverture), jusqu’à la position limite horizontale, mouvement plus ou moins accentué , résultant de l’action de la force centrifuge, produite par la rotation de la partie “A”, obtenue par le déroulement et l’enroulement alternatif d’une ficelle tirée par la main. Suivant la rapidité de la rotation, c’est-à-dire suivant que la force centrifuge est supérieure ou inférieure au poids des ailes la position, de celles-ci, varie en effet depuis la verticale jusqu’à l’horizontale, ce qui fait qu’elles sont « battantes « .En particulier, au moment du changement de sens de la rotation, comme il se produit un petit temps d’arrêt, ces ailes s’abaissent, donnant ainsi l’illusion de la pose d’un oiseau sur le sol. Ces ailes portent, enchâssées sur leurs faces, un grand nombre de petits miroirs plus ou moins taillés et diversement colorés, dont le scintillement au soleil vers lequel elles sont directement tournées est plus grand que dans les miroirs actuels, et qui par conséquent est plus susceptible d’attirer l’attention des alouettes.

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