Commentaire d’une personne avisée sur le miroir « IDEAL ».
Le miroir dénommé « l’aimant », a été commercialisé par la « Manu », de 1926 à 1930, il comporte, en lieu et place de la facette centrale disposée dans un triangle, une pastille métallique MF. Cette estampille n’indique pas que c’est la « Manu » qui a déposé le brevet, puisque ce miroir est breveté « IDEAL ».
Curieux brevet qui en faite traite de quatre modèles d’après le croquis de ce brevet. On constate qu’il présente en (fig.2) la vue de dessus d’un miroir ayant trois ailes. Quand on lit bien le brevet il est signalé que les miroirs sont formés de deux ou trois ailes. Avec la (fig.3) il est représenté une tête épervier avec des ailes qui peuvent affecter la forme de celles d’un oiseau ainsi du reste que l’ensemble de l’appareil comme le démontre la (fig.3).
Constatons que dans son dépôt de brevet, Monsieur Niquet ne dénomme pas son miroir « IDEAL » ! Il ne parle pas non plus du réservoir de graisse situé sous l’une des ailes, alors qu’il est très précis sur la description de son engin ! De plus, sur le croquis, l’extrémité des ailes battantes est arrondie alors que celui de la « Manu » est à angles droits ! (voir photo).
Ces deux miroirs Niquet (voir photo) ne sont pas identiques, sur l’un c’est la partie supérieure qui protège l’enroulement de la ficelle, sur le second, le problème de ce modèle et que lorsqu’il tourne trop rapidement, il se soulève et la ficelle vient s’enrouler autour du pivot.
Ce modèle est conçu pour que les ailes battantes, sous l’action de la force centrifuge, arrivent en position l’horizontale. Imitation du vol d’un oiseau – Mais problème, aucun oiseau ne tourne sur lui-même en volant ! (c’est une interprétation humaine et non une réalité.).