Archives de catégorie : Non classé

image_pdfimage_print

Commentaire sur le Pied de Rechange pour l’année 1937.

Commentaire sur le Pied de Rechange pour l’année 1937.

Ce pied est démontable en trois parties. Le pivot en cuivre est maintenu par une tige en acier et sa douille en bois, le pique métallique est peint en noir.

Heureuse initiative prise par la « MF » dans ce Tarif Album de 1937 concernant les pieds de rechanges.

Car la partie basse du pied à bien été souvent malmenée par des utilisateurs peut précautionneux.

Bien souvent le miroir était planté en terre en frappant directement sur la tête, ou sur le pivot, le résultat était catastrophique.

Le bon usage voulait que l’on sépare la partie basse du pied en la dévissant et ensuite on l’a plantée en terre en frappant sur la vis métallique prévue à cet effet.

La partie du pied qui était enterrée était munie d’un pique en fer pour protéger la partie pointue du bois et facilité par la même occasion l’entrée dans la terre.

C’est seulement après avoir réalisée cette opération que l’on pouvait assembler simplement la partie haute du pied en la vissant.

Un certain nombre d’utilisateur du miroir ont été découragé sommes tout par cet assemblage relativement simple.

Sieurs PERIES-DECHEVAILLES

Tête du Miroir à Alouettes des Sieurs PERIES-DECHEVAILLES

BREVET N° 220 du 15/05/1794.

Cette tête en forme de « croissant ou fève » s’inspire des têtes primitives utilisées pour la chasse aux filets. Ce modèle de tête et courant. Il a été copiée et recopiée à cette époque. On la retrouve bien des années plus tard (80 années) chez la Maison Robillard en 1878.  Les glaces sont mastiquées dans des évidements prévus à cet effet. (Réalisés à l’aide du ciseau à bois, selon la forme de la glace à insérer). Parfois ces emplacements sont réalisés à l’aide d’une fraise circulaire, ce qui est plus facile à effectuer lorsque l’on dispose d’un matériel adapté.

Victor GASSIN

Maison Victor GASSIN & E. CHANTRON.

Ancienne Manufacture Française d’articles de Chasse de Carpentras.

Eblouissante tête de Miroir à alouettes réversible ayant la possibilité d’être utilisé soit avec les facettes réfléchissantes pour faire venir les alouettes de plus ou moins loin ou sans facette par le simple retournement de sa tête.

1871

1871

Commentaire sur l’illustration de ce Miroir à Ficelle présent dans l’ouvrage de Nerée Quépat daté de (1871) (Nerée Quépat) étant l’Anagramme de René PAQUET.

Ayant deux exemplaires pratiquement identiques de ce miroir, j’ai cru pertinent de vous les présenter.

Le miroir N° 1 comme vous le constaterez avec les photos est légèrement différent du N°2.

Le chapeau du miroir N°1 est de forme Avignonnaise il est incrusté de 148 petites facettes carrées.

L’assemblage du pivot avec le chapeau se réalise avec un carré conique pour en faciliter l’entrée dans le chapeau.

Sur les 2 modèles, le pivot a deux portées, une en partie haute avec sa pointe arrondie et une en partie basse avec une astucieuse partie conique (Voir photo) qui rend la rotation pratiquement inusable et très douce. Le tourillon est évidement alaisé scrupuleusement aux deux portées.

Le pivot et fixé dans les pieds avec une partie fileter surdimensionnée (voir photo) qui permet en cas d’usures des deux portées de remonter le pivot en le dévissant. Sur le modèle N°1 le tourillon est légèrement différent car le tourillon est ouvragé et la ficelle y est maintenue sur ce qui ressemble à une bobine.

Sur le miroir N° 2 il y a une calotte sur la partie basse du tourillon, (voir photo) qui a pour but de maintenir la ficelle à son emplacement sans risque qu’elle descende sur le pied. Il y a également une rondelle sur le carré du tourillon qui a pour but de bien stabilisée le chapeau de ce miroir.

Pour Planter ces deux pieds il sera préférable d’utiliser la pièce prévue à cet effet (voir Photo). 

Sur le Miroir N°2 le chapeau est également de forme Avignonnaise mais lui est incrusté de 167 petites facettes carrées.

Le tournage de la partie bois des miroirs est pratiquement identique.

Les deux pieds des miroirs ont été réalisés dans du buis et j’imagine qu’ils ont été réalisés par le même fabricant.

L’objet ressemblant étrangement à un épissoir (voir photo) est également recommandé pour faire l’avant trou en terre ou viendra se loger le pied.

?

Pourquoi toutes c’est recommandations !! Car bon nombre de miroirs ont été mis hors d’usage à la première utilisation par des pratiquants non-initiés.

Révélations faites dans le livre de René Paquet en 1871.

Par le commandant Garnier.

Louis XIII étant le premier qui ait tiré au vol, grâce à l’invention du petit plomb faite sous son règne, (1601-1643) il reste évident que la chasse au miroir avec le fusil ne peut lui être antérieur. Le marquis de Foudras le célèbre écrivain cynégétique qui a bien voulu m’apprendre que son grand-oncle le marquis de Bologne avait un goût tout particulier pour cette Pratique dès 1772. Bien qu’il soit à présumer, dit le commandant Garnier que depuis longtemps on ait dû mettre à profit les miroirs pour prendre au filet la manie des oiseaux mireurs.