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1871

1871

Commentaire sur l’illustration de ce Miroir à Ficelle présent dans l’ouvrage de Nerée Quépat daté de (1871) (Nerée Quépat) étant l’Anagramme de René PAQUET.

Ayant deux exemplaires pratiquement identiques de ce miroir, j’ai cru pertinent de vous les présenter.

Le miroir N° 1 comme vous le constaterez avec les photos est légèrement différent du N°2.

Le chapeau du miroir N°1 est de forme Avignonnaise il est incrusté de 148 petites facettes carrées.

L’assemblage du pivot avec le chapeau se réalise avec un carré conique pour en faciliter l’entrée dans le chapeau.

Sur les 2 modèles, le pivot a deux portées, une en partie haute avec sa pointe arrondie et une en partie basse avec une astucieuse partie conique (Voir photo) qui rend la rotation pratiquement inusable et très douce. Le tourillon est évidement alaisé scrupuleusement aux deux portées.

Le pivot et fixé dans les pieds avec une partie fileter surdimensionnée (voir photo) qui permet en cas d’usures des deux portées de remonter le pivot en le dévissant. Sur le modèle N°1 le tourillon est légèrement différent car le tourillon est ouvragé et la ficelle y est maintenue sur ce qui ressemble à une bobine.

Sur le miroir N° 2 il y a une calotte sur la partie basse du tourillon, (voir photo) qui a pour but de maintenir la ficelle à son emplacement sans risque qu’elle descende sur le pied. Il y a également une rondelle sur le carré du tourillon qui a pour but de bien stabilisée le chapeau de ce miroir.

Pour Planter ces deux pieds il sera préférable d’utiliser la pièce prévue à cet effet (voir Photo). 

Sur le Miroir N°2 le chapeau est également de forme Avignonnaise mais lui est incrusté de 167 petites facettes carrées.

Le tournage de la partie bois des miroirs est pratiquement identique.

Les deux pieds des miroirs ont été réalisés dans du buis et j’imagine qu’ils ont été réalisés par le même fabricant.

L’objet ressemblant étrangement à un épissoir (voir photo) est également recommandé pour faire l’avant trou en terre ou viendra se loger le pied.

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Pourquoi toutes c’est recommandations !! Car bon nombre de miroirs ont été mis hors d’usage à la première utilisation par des pratiquants non-initiés.

Révélations faites dans le livre de René Paquet en 1871.

Par le commandant Garnier.

Louis XIII étant le premier qui ait tiré au vol, grâce à l’invention du petit plomb faite sous son règne, (1601-1643) il reste évident que la chasse au miroir avec le fusil ne peut lui être antérieur. Le marquis de Foudras le célèbre écrivain cynégétique qui a bien voulu m’apprendre que son grand-oncle le marquis de Bologne avait un goût tout particulier pour cette Pratique dès 1772. Bien qu’il soit à présumer, dit le commandant Garnier que depuis longtemps on ait dû mettre à profit les miroirs pour prendre au filet la manie des oiseaux mireurs.

Brevet Fouquet 2

Miroir F. FOUQUET.

Breveté S.G.D.G.

Miroir mécanique à remontage à clef.

Ce mécanisme a donc été conçu pour reproduire à l’identique, le mouvement que réalise le miroir à alouettes à ficelle. Il a une grande autonomie, ce qui évite l’inconvénient d’aller le remonter toutes les demies heure. En plus il est très silencieux car il est insonorisé avec des plaques de carton à l’intérieur de son boitier. Son chapeau est en bois formant 2 ailes avec des petites incrustations de miroirs carrés et de couleur, il tourne sur lui-même de 30 degrés dans un sens puis dans l’autre, comme vous pouvez le constater avec la vidéo.

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Miroir art Populaire

Miroir art Populaire

Vous retrouverez ici des miroirs qui n‘ont pas été manufacturés, n’y brevetés qui ont été fabriqués par des chasseurs, des menuisiers et/ou des ébénistes en petite quantité.

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Mi XIXème Siècle

Le tout début de la « Garniture ou Bague » sur un pied de miroir à alouettes est estimé au milieu du 19ème (1850).

J’apporte la preuve que l’on proposait en (1878) des pieds de miroir à alouettes avec ou sans garniture. La garniture ou bague en buis avait pour objectif que, la ficelle ne vienne pas se coincer et s’enrouler autour du pivot en passant sous le tourillon. Car en s’animant le tourillon et la tête avait tendance à se soulever !

La garniture ou bague est une ingénieuse innovation apportée au miroir. Elle a permis de supprimer ce désagréable inconvénient. Elle permet également après démontage d’avoir accès au pivot pour sa lubrification et son réglage.

(Voir les photos).

Je vous présent également la partie supérieure d’un pied avec une des premières garnitures en bronze, elle est estimée de (1850). J’en déduit que les miroirs à alouettes n’ayant aucune garniture sont antérieur à 1850. Postérieurement les garnitures ont été fixées sur la partie haute du pied avec une partie filetée.

1775

L’ENCYCLOPEDIE DIDEROT & D’ALENBERT.

Je constate quand (1775) le Miroir à Alouettes qui est représenté Pl. XI Fig. 5 n’a subi aucune transformation par rapport au miroir représenté dans l’ouvrage de 1660 du Frère François Fortin dit

Le » Solitaire Inventif »

Ce qui voudrait dire que pendant pratiquement un siècle, le miroir à alouettes n’aurait subi aucune transformation.

Début XVIIIème

Miroir XVIIIème

Je vous présente ce miroir vraisemblablement du début du XVIIIème qui s’inspire des miroirs du XVIIème. Il est également constitué avec un pied en bois d’une seule pièce.

Le chapeau en forme de fève est incrusté de 104 facettes. Il est fixé sur le pivot à l’aide d’un écrou donc facilement démontable.

On découvrira un ajout sur la partie haute du pied avec un renfort qui a pour but de planter le miroir dans le sol avec le maillet.

Une transformation « indispensable » que l’ajout de cette « bobine » solidaire du pivot, qui facilite considérablement la transmissions ficelle/pivot d’autant que la ficelle arrive en directe par le derrière du pied dans le milieu de la bobine.

L’ensemble est de couleur rouge (Pigment de sang de taureaux).

« Le fonctionnement est irréprochable ».

XVIIème Siècle

C’est en 1660 dans l’ouvrage du Frère François Fortin (Religieux à l’Abbaye de Grandmont)

Dit le « Solitaire Inventif »

Que l’on découvre la première représentation graphique

d’un miroir à alouettes.

« Voir la description »

Renseignements complémentaires sur l’ouvrage du Frère François [FORTIN].
Les Ruses innocentes, dans lesquelles se voit comment on prend les oiseaux passagers, & les non passagers. Et un traité très-utile pour la chasse. Par F. F. F. R. D. G. dit le Solitaire inventif. Paris, Charles de Sercy, 1688, in-4, avec 66 planches gravées sur bois à pleine page n’interrompant pas le chiffrage (dont 9 en dépliant). Basane fauve, dos à nerfs, pièce de titre (reliure du XIXe s.).
Il s’agit de la deuxième édition de cet ouvrage célèbre (la première est de 1660), reprenant exactement la même iconographie, de style très archaïque tant pour la technique (la gravure sur bois n’était alors plus guère utilisée en dehors des ouvrages de métiers ou populaires), que pour la représentation des pièges, armes et autres instruments. Thiébaud, 408-409. Estimation : 400 € – 500 €  

Miroir milieu XVIIème

Je me devais de vous présenter ce miroir : celui-ci est signalé comme étant la première représentation graphique dans l’ouvrage du Frère François Fortin dit le solitaire inventif. Ce miroir interpelle car il est évidement antérieur à cette représentation graphique. La tête me semble authentique à cette périodequant au pied il semble de fabrication plus récente. Ce qui se comprend aisément car le pied avait à subir le plantage en pleine terre et parfois l’humidité du sol. Sachant qu’il y restait parfois le temps d’une saison comme le plantoir du jardinier.

Le miroir présenté avec les deux photos est un miroir que j’ai réalisé entièrement et j’ai eu ensuite le mérite de pouvoir l’essayer. Le fonctionnement est tout à fait satisfaisant. Mise à part qu’il faille tirer énergiquement sur la ficelle pour qu’elle se dévide du pivot. Probablement dû au frottement de ce pivot dans sa cavité.

Son « chapeau » de forme France est solidaire d’une tige en fer ou pivot. Le pivot est introduit dans un percement prévu à cet effet dans le corps du pied qui lui est réalisé d’un seul morceau de bois taillé en pointe pour faciliter la mise en terre. Le pivot est percé pour être relié à une ficelle qui a la mission de faire tourner l’ensemble pivot/chapeau dans un sens puis dans l’autre par une simple traction et relâchement de cette ficelle.

       A cette époque ce genre de miroir, (qui n’est évidemment qu’une réplique, j’imagine peu fidèle) était utilisé par les oiseleurs et les chasseurs dans le bût d’attirer les oiseaux dans des nappes ou filets.

 Miroir XVIIème après modification.

Je vous présente à nouveau ce miroir après l’avoir transformé.

La transformation a consisté à réaliser une cavité dans la partie haute du pied. De façon à ce que le tirage de la ficelle ce face au milieu de la cavité qui est traversé par le pivot. Par la même occasion cela a réduit la friction du Pivot dans son logement.

Ensuite pour rendre l’ensemble pratiquement inusable j’ai ajouté deux rondelles en cuivre (voire sur la photo) Car à l’usage le pivot peut à la longue ovalisé le percement réalisé dans le pied.

Je n’ai évidemment pas oublié d’introduire une bille en acier, dans le logement du pivot, pour qu’il se pose sur de l’acier plutôt que sur du bois.

(La transformation a donné de la souplesse au tirage de la ficelle)

 

 

Brevet N° 66956 du 15 avril 1865 pour un miroir à alouettes

Brevet N° 66956 du 15 avril 1865 pour un miroir à alouettes

Mécanique Universel et à ficelle.

Du Sieur COMPAZIEU Urbain horloger.

Fabuleux miroir à alouettes équipé d’un système avec remontage à distance à l’aide d’une ficelle.

Il est équipé de deux têtes tournant en sens inverse.

Il se plante en terre comme un classique miroir à ficelle.

Les utilisateurs de l’époque, était déjà conscience que le faite de remonter le miroir à distance, évitait les allés et venu pour le remonter.

Sans compté du désagrément occasionné par des déplacements au moment des passages.

Il se remonte avec une grande douceur et son mécanisme est parfaitement silencieux.

Ps :je pense que ce miroir a l’origine a été conçu pour être remonté avec une clef ; ensuite il a été transformé avec « l’addition » pour être remonté à distance ; aux finales, il est avec un remontage à distance interne. Les deux mécanismes présentés sont légèrement différents biens que le principe de fonctionnement est identique.

A cette époque les miroirs mécaniques étaient réalisés à l’unité il n’y avait pas de fabrication en série.